On July, 1st, Germany took over the presidency of the Council of the European Union, in the midst of an eventful and chaotic year. The programme of the Presidency had to be adapted to unforeseen circumstances such as the COVID-19 Pandemic and its economic and social consequences as well as the Brexit negotiations and the discussions over the next Multiannual Financial Framework (MFF).
We welcome the accent put by the German Presidency on overcoming the COVID-19 pandemic not only with economic measures but also by “promot(ing) Europe’s social cohesion”. Indeed, the looming economic crisis will affect the most vulnerable and it is important to think about concrete measures
First, we want to underline the importance to find a quick agreement on the MFF, to ensure the continuity of funding for all the actors. It is also necessary, in our eyes that the part of the budget dedicated to ESF + is important and that a percentage of the ESF + budget is earmarked for Social Economy.
Among the proposals, the German Presidency has a few that can interest WISEs and more broadly, social actors. First of all, the German Presidency is interested in the youth : “Furthermore, we want to work together with the European Commission and our EU partners to tackle unemployment and youth unemployment in the EU head on the basis of a European Social Fund Plus that is capable of taking action.” Following the European Commission Communication on Youth Employment, this proposal bodes well and we can only hope the Governments will follow through quickly on the EC proposal. In the same line, the accent put on the implementation of the EU strategy for the digital age is a good news following the EU proposal for a renewed Skills agenda.
We welcome the fact that the German Presidency underlines that: “Social cohesion, social security and solidarity are the cornerstones of a fair Europe. The COVID-19 pandemic has led to major disruptions on the daily lives of many Europeans and has exacerbated inequalities. We are therefore all the more determined during our Council Presidency to tackle the social repercussions of the crisis, to preserve social cohesion and to promote young people’s long-term future prospects in Europe.” In particular, for the discussion around an EU framework for national minimum wages, framework for national minimum guaranteed income benefits in Member States, a European Unemployment Reinsurance Scheme in order to implement further the European Pillar of Social Rights.
We are happy to see that the German Presidency wants to work towards the adoption of conclusions on the Commission’s new Circular Economy Action Plan and its implementation.
To finish, we are happy to see that the SDGs are considered as guiding principles for Germany’s Presidency, and that it wants to implement regular progress reports from the Council on how the SDGs are being achieved in the EU.
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Qu’est-ce qu’ENSIE attend de la présidence allemande du Conseil?
Le 1er juillet dernier, l’Allemagne a pris la présidence du Conseil de l’Union européenne, au milieu d’une année chaotique. Le programme de la Présidence a été adapté au vu des circonstances actuelles, la crise du coronavirus et ses conséquences économiques et sociales ainsi que les négociations pour le Brexit et les discussions actuelles sur le futur Cadre financier pluriannuel (CFP).
A cause de ce contexte, la Présidence allemande se concentrera sur « la lutte contre la pandémie du COVID, ainsi que sur la reprise économique ». Ce faisant, elle souhaite « poursuivre une stratégie de croissance durable et inclusive qui vise à renforcer l’économie et à préserver l’emploi ainsi qu’à promouvoir la cohésion sociale de l’Europe».
Tout d’abord, nous voulons souligner l’importance de trouver un accord rapide sur le CFP afin d’assurer la continuité des financements pour tous les acteurs, et plus spécialement les acteurs du monde social, souvent fragiles. Il est également nécessaire, selon nous, que la part du budget consacré au fond social européen + (FSE+) soit importante et que 5% du budget de FSE + soit dédié pour l’économie sociale.
Parmi les propositions de la Présidence allemande, certaines peuvent intéresser les ESI et plus largement les questions sociales. Tout d’abord, la présidence s’intéresse aux jeunes : «En outre nous voulons collaborer avec la Commission européenne et nos partenaires européens pour lutter contre le chômage et le chômage des jeunes dans l’UE, sur la base d’actions menées dans le cadre du Fonds social européen ». Faisant suite à la Communication de la Commission européenne sur l’emploi des jeunes, cette proposition est de bonne augure et nous ne pouvons qu’espérer que les gouvernements donneront rapidement suite aux propositions de la Commission. Dans le même ordre d’idées, l’accent mis sur la mise en œuvre de la stratégie de l’UE pour le numérique est une bonne nouvelle, qui fait suite à la proposition de l’UE pour un programme renouvelé en matière de compétences.
Nous félicitons la Présidence allemande qui souligne que : « La cohésion sociale, la sécurité sociale et la solidarité sont les pierres angulaires d’une Europe juste. La pandémie du COVID-19 a entrainé des perturbations majeures dans la vie quotidienne de nombreux européens et a exacerbé les inégalités. Nous sommes donc d’autant plus déterminés, pendant notre présidence du Conseil, à faire face aux répercussions sociales de la crise, à préserver la cohésion sociale et à promouvoir les perspectives d’avenir à long terme des jeunes en Europe ». C’est notamment important pour les discussions autour d’un Cadre européen pour les salaires minimums nationaux, d’un Cadre pour les prestations nationales de revenu minimum garanti dans les Etats membres, d’un régime européen de réassurance chômage afin de mettre en œuvre davantage le Socle européen des droits sociaux.
Nous sommes heureux également que la Présidence allemande veut travailleur à l’adoption de conclusions sur le Plan d’action sur l’économie circulaire de la Commission européenne et sa mise en œuvre.
Enfin, nous sommes heureux de voir que les Objectifs de Développement Durable (ODD) sont considérés comme des principes directeurs pour la Présidence allemande et que cette dernière souhaite mettre en œuvre des rapports réguliers du Conseil sur l’état d’avancement de la réalisation des ODD dans l’UE.