During its Plenary, on the 27th of November, the European Parliament finally elected the new European Commission with a total of 461 MEPs who voted in favour, 157 against and 89 abstained. The Commission took its functions on the 1st December. The new Commission is led by Ursula von der Leyen, the President and its work is structured around three priorities, each of those led by a Vice-President: Frans Timmermans for a European Green Deal, Margrethe Vestager for a Europe fit for the digital age and Valdis Dombrovskis for an Economy that Works for People.
So far, ENSIE is quite satisfied with the announcement made for social economy and more especially Work Integration Social Enterprises (WISEs). The two Commissioners we will work with, Nicolas Schmit, Commissioner for Jobs and Social Rights and Thierry Breton, Commissioner for Internal Market as well as Valdis Dombrovskis, the Vice-President they’ll refer to, pledged their support for Social Economy and at various occasions during the hearings or in the written answers to MEPs questions. This bodes well for the place of Social Economy in the Commission Agenda for the next five years.
First of all, we are very happy about the decision to develop a European Action Plan for Social Economy to enhance social innovation. This announcement was confirmed in Nicolas Schmit, Commissioner for Jobs and Social Rights, mission letter. This has been a long standing request from ENSIE and its umbrella organization, Social Economy Europe. As Schmit stated during his hearing: “Certainly not every country knows exactly same model of social economy. We have to respect the different cultures [...]. But I think there is a lot of room for action together. In 2011, Commissioner Barnier and Commissioner Andor, and also Commissioner Tajani, had a social business conference which really created a positive dynamic for social economy in Europe. So my idea would be, again with other Commissioners [...], to really replicate such an initiative, to bring actors together and to have a plan to promote social economy”.
Furthermore, Nicolas Schmit, during his hearing and at various occasions supported the role of Social Economy in the integration of disadvantaged people. He stated, during his hearing that it was one of the objectives of the Commission to give the opportunity to everybody, including also people with disabilities to integrate the labour market. This will be put into action through a strong European Social Fund+ (ESF+) of which, according to his mission letter, he should ensure the operationality and the strength. A stronger ESF+ is one of the demands we made in our memorandum in order to make the Labour Market more inclusive and to enhance employment potential within WISEs.
Nicolas Schmit and Thierry Breton will work on the implementation and update of the EU skills agenda, focusing on identifying and filling skills shortages and supporting reskilling as part of the just transition. This is crucial for Social economy and WISEs in particular, in our memorandum, we asked for: “Skills recognition in the context of the non-formal training provided by the WISEs to facilitate the professional integration of vulnerable groups”. This is an exciting period for ENSIE as the work already started on this topic as in the last Blueprint for sectoral cooperation on skills call the European Commission recognized WISEs as a sectoral skills alliance.
Nicolas Schmit and Valdis Dombrovskis are also responsible of the implementation of the European Pillar of Social Rights and its 20 principles both at Union level and in each Member State and of reinforcing social dialogue with social partners at the EU level, through regular consultation and support for capacity building. Those two actions are more than welcome. In our memorandum and through Social Platform we’ve called for a better implementation of the European Pillar of Social Rights and one of the request from Social Economy Europe is the consolidation of the structured dialogue between the Social Economy and EU institutions .
To finish, Thierry Breton, in his answers to written questions from MEPs also stated his wish to facilitate access to Public Procurement for social enterprises. We’ve spent the year, working with other organizations on a project, Buying for Social Impact, that calls for a better implementation of responsible public procurement, social considerations and reserved contracts being the main tools.
Overall, we are pleased with the Commission proposals as they are in line with what we asked for in the past year in our memorandum and through our umbrella organizations. We are looking forward working with the new Commission on those various topics and are ready to give the Commissioners our inputs and analysis!
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La nouvelle Commission européenne est en place
Pendant sa session plénière du 27 novembre dernier, le Parlement européen a enfin voté pour la nouvelle Commission européenne avec un total de 461 voix pour, 157 contre et 89 abstentions. La Commission a donc pu prendre ses fonctions le 1er décembre. La nouvelle Commission est dirigée par Ursula von der Leyen, la Présidente, et son travail sera structuré autour de trois priorités, chacune sous la responsabilité d’un Vice-Président: Frans Timmermans pour le Green Deal européen, Margrethe Vestager pour une Europe prête pour l’ère numérique et Valdis Dombrovskis pour une économie au service des personnes.
Pour le moment, ENSIE est satisfait des annonces faites pour l’économie sociale et plus particulièrement pour les entreprises sociales d’insertion. Les deux Commissaires avec lesquels nous allons travailler, Nicolas Schmit, commissaire à l’Emploi et aux Droits Sociaux et Thierry Breton, commissaire en charge du Marché Intérieur ainsi que Valdis Dombrovskis, le Vice-Président duquel ils dépendent se sont engagés à soutenir l’économie sociale à de nombreuses reprises au cours de leurs auditionsou dans les réponses écrites aux questions des Parlementaires européens. Ceci est de bonne augure pour la place de l’économie sociale dans l’agenda de la Commission européenne pour les cinq prochaines années.
Nous tenons avant tout à souligner que nous sommes très heureux de la décision de développer un Plan d’Action européen pour l’économie sociale visant à renforcer l’innovation sociale. Cette annonce a été confirmée dans la Lettre de Mission de Nicolas Schmit, commissaire à l’Emploi et aux Droits Sociaux. C’est une demande de longue date d’ENSIE et de Social Economy Europe, dont ENSIE est membre. Comme Nicolas Schmit l’a dit au cours de son audition: “ Tous les pays n’ont pas exactement le même modèle d’économie sociale. Nous devons respecter les différentes cultures [...]. Mais je pense qu’il y a de la place pour agir ensemble. En 2011, le Commissaire Barnier, le Commissaire Andor et le Commissaire Tajani, ont organisé une Conférence sur les Entreprises Sociales qui a entraîné une dynamique positive pour l’économie sociale en Europe. Mon idée serait, de nouveau avec d’autres Commissaires [...], de répliquer cette initiative, de réunir les acteurs ensemble et de développer un plan pour promouvoir l’économie sociale”.
De plus, Nicolas Schmit, pendant son audition et à différentes occasions a soutenu le rôle de l’économie sociale dans l’intégration des personnes défavorisées. Il a ainsi déclaré, pendant son audition qu’un des objectifs de la Commission sera de donner l’opportunité à tous, y compris aux personnes handicapées de s’intégrer sur le marché du travail. Cela pourra être mis en oeuvre à travers un Fond Social Europen + (FSE+) fort, dont il devra, selon sa lettre de mission, s’assurer de l’opérationnalité et de la force. Un FSE+ plus fort est une des demandes de notre mémorandum afin de rendre le marché du travail plus inclusif et d’améliorer le potentiel d’emploi au sein des entreprises d’insertion.
Nicolas Schmit et Thierry Breton devront travailler à la mise en oeuvre et à la mise à jour d’un Agenda européen des compétences, se concentrant sur l’identification et le comblement de pénuries de compétences et le soutien à la requalification dans le cadre d'une transition juste. Cet agenda est crucial pour l’économie sociale et les Entreprises d’insertion en particulier, dans notre mémorandum, nous avons demandé: “ la reconnaissance des compétences dans un contexte de formation non formelle dispensée par les entreprises d’insertion pour faciliter l’insertion professionnelle des groupes les plus vulnérables.” C’est une période passionnante pour l'ENSIE car le travail déjà commencé sur ce sujet dans le dernier appel à projet Blueprint pour une coopération sectorielle des compétences dans lequel la Commission européenne a reconnu les entreprises d’insertion comme une alliance sectorielle de compétences.
Nicolas Schmit et Valdis Dombrovskis seront également responsables de la mise en oeuvre du Socle européen des droits sociaux et de ses 20 principes dans l’Union européenne et dans chaque Etat membre ainsi que du renforcement du dialogue social avec les partenaires sociaux au niveau européen, au travers de consultation régulières et de l’appui au renforcement des capacités. Ces deux actions sont plus que bienvenues. Dans notre mémorandum et au travers de Social Platform nous avons appelé à une meilleure mise en oeuvre du Socle européen des droits sociaux et une des demandes de Social Economy Europe est la consolidation du dialogue structuré entre les acteurs de l’économie sociale et les institutions de l’Union européenne.
Pour finir, Thierry Breton, dans ses réponses écrites aux questions des Parlementaires européens a déclaré vouloir faciliter l’accès aux marchés publics pour les entreprises sociales. Nous venons de passer l’année, travailler avec d’autres organisations à travailler sur un projet, Buying for Social Impact, qui appelle à une meilleure mise en oeuvre des marchés publics responsables, des considérations sociales et des contrats réservés étant les principaux outils.
Dans l’ensemble, ENSIE est content des propositions de la Commission car elles sont en ligne avec ce que nous demandons depuis plusieurs années dans nos mémorandums et à travers les organisations dont nous sommes membres. Nous sommes impatients de travailler avec la nouvelle Commission sur ces différents sujets et nous sommes prêts à fournir aux Commissaires nos contributions et nos analyse.